Monde | Dans un contexte de tensions croissantes au Liban, la Tunisie prend des mesures concrètes pour assurer la sécurité de ses ressortissants. L’ambassade de Tunisie au Liban vient d’annoncer la programmation du premier vol de rapatriement ce mardi 1er octobre, marquant le début d’une opération cruciale pour de nombreux Tunisiens en situation précaire.
Cette initiative répond à une préoccupation majeure concernant la sécurité des citoyens tunisiens résidant au Liban, pays confronté à une instabilité grandissante. Une liste minutieusement établie de 260 citoyens a été dressée pour ce premier vol, reflétant une approche méthodique et priorisant les cas les plus urgents.
Les critères de sélection pour ce rapatriement témoignent d’une prise en compte globale des différentes situations de vulnérabilité. En tête de liste figurent les étudiants, dont la situation académique pourrait être compromise par les événements actuels. Viennent ensuite les Tunisiens déplacés et en situation vulnérable, qui se trouvent dans une précarité accrue du fait des circonstances.
Une attention particulière a été portée aux Tunisiens encore présents dans des zones considérées comme dangereuses. Cela inclut notamment le sud du Liban, la banlieue sud de Beyrouth, et d’autres régions identifiées comme à risque. Cette considération géographique souligne l’importance accordée à la sécurité immédiate des ressortissants.
Le plan de rapatriement prend également en compte les Tunisiens sans soutien familial, reconnaissant ainsi la difficulté accrue pour ces personnes de faire face à la situation actuelle sans réseau de soutien local. Enfin, les cas présentant des situations de santé particulières ont été priorisés, témoignant d’une approche humanitaire dans la gestion de cette opération.