Tunisie | À quelques jours de l’élection présidentielle tunisienne, une décision judiciaire vient secouer le paysage politique du pays. La Cour d’appel de Jendouba a confirmé la condamnation d’Ayachi Zammel, l’un des trois candidats en lice, à une peine d’un an et huit mois de prison. Cette décision, qui maintient le verdict de première instance, soulève des interrogations quant à la participation de Zammel au scrutin prévu dimanche prochain.
Une condamnation confirmée malgré les efforts de la défense
Le tribunal de première instance de Jendouba avait initialement prononcé cette peine contre Ayachi Zammel. Malgré les efforts déployés par son équipe juridique pour contester cette décision, la Cour d’appel a choisi de la maintenir. Me Abdessatar Messaoudi, avocat et membre du comité de défense de Zammel, a déclaré : « Ce jugement reste susceptible de recours en cassation, une voie que nous envisageons d’emprunter ». Cette déclaration laisse entrevoir la possibilité d’une nouvelle bataille juridique à venir.
Un candidat face à de multiples accusations
Cette condamnation s’ajoute à une série de verdicts prononcés contre Ayachi Zammel. Il convient de rappeler que le candidat avait déjà été condamné par la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Tunis 2 à des peines cumulées de 12 ans de prison :
- Trois ans d’emprisonnement pour chacune des quatre affaires le concernant
- Ces condamnations sont assorties d’une interdiction de vote
Ces accusations sont liées à des allégations de falsification de parrainages dans le cadre des élections présidentielles, jetant une ombre sur l’intégrité du processus électoral.